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Désiré nulle part
Je suis triplement apatride : bohémien parmi les Autrichiens, autrichien parmi les Allemands et juif dans le monde entier. Un intrus partout, désiré nulle part.
Gustave Mahler
L’Histoire, face à face
Comme un écorché retourne sa peau pour mieux révéler les mécanismes de son Humanité, la confrontation à l’histoire fait apparaitre les causalités.
Menace de mort, harcèlement, mobbing, diffamation, discrimination, mise en cause des modalités d’existences etc. servant à la dénégation d’un être au profit de l’usurpation de son identité, de l’entrave à ses projets, contre l’intégration de ses compétences.
Destruction de ce qui a été réalisé. Mépris du droit, contraignant à des devoirs fantasmés.
Imposer l’effectuation de possibles pour mieux en empêcher la réalisation, double contrainte oscillant du désir à l’impossibilité de son expression.
Tel le pendule de Foucault, la course continue de la gravité tournant sans finalité autour d’un cercle infini. Cette circularité porte une révélation, celle d’une force supérieure contraignant à ce mouvement continu traduit par la folie de la répétition dont chaque témoin affirme le constat oubliant la raison. La rotation de la terre n’efface pas le temps et l’histoire des Hommes.
L’expression de son mécanisme est insidieuse, portée à travers plusieurs masques, l’injustice d’une haine innommable comme seule trait d’union.
Le racisme précisé en antisémitisme exprimé contre celui dont le nom ne révèle pas les origines, et dont l’histoire s’est confondue avec l’intégration à la République.
Le cœur crie – Apollon en scaphandre intergalactique
Se découvrir être un « luftmensch », c’est se tenir face aux choix du passés dans un retournement questionnant l’Humanité.
Image à dessein – Apollon en scaphandre intergalactique
Aimé Seiler, mon arrière-grand-père, huissier de justice a vécus à Dôle 39100 à partir de 1905 a fait l’objet de violence dans le cadre de ses fonctions :
Pour ma part, quatre années de mes 5 à 8 ans.
Quelle a été ma stupéfaction de constater que d’une époque à l’autre, le constat de violences est le même, alimentant l’histoire dans son renouvèlement.
Moi, qui n’ai été dans cette espace qu’un être de passage, à l’occasion de rencontres précises, programmées dans les musés, avec des artistes, en maison de retraite pour voir mon père Hémiplégique Aphasique… j’ai subi ce qui révèlent les périodes sombres de l’histoire.
Je pourrais illustrer mon propos d’images, mais c’est la laideur qui serait source de stupéfaction, évitant ainsi de souiller la plume de mon propos dans une encre insalubre. Entre autres, celles de skinheads pas nécessairement d’extrême droite, attendant d’en découdre dans des lieux d’accès plutôt que de gérer leur commerce, réalisant des chasses à l’homme, pas uniquement à mon attention, menaçant et insultant. Celles d’entraves aux travaux pour reconstruire les potentialités. Toutes les requêtes faites pour rétablir une Humanité ont été balayées d’un revers d’insolence, mains tendues vers les détracteurs.
En reflet de cette haine, le miroir ne se lève plus face au visage de l’autre comme objet de la rencontre.
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Le feu de Prométhée
« Denn du bist, was du isst Und ihr wisst, was es ist »
Rammstein
De l’antiquité à nos jours, l’alimentation est un enjeu du rapport de soi à la société, ainsi qu’une construction du paysage.
Epicure valorisait la frugalité accompagnée d’amis, doctrine stoïcienne entrant en opposition avec le cyrénaïsme, valorisant l’hédonisme.
De l’ordre au désordre, du jardin à la Française à celui à l’Anglaise, du conventionnel à la permaculture c’est l’expression d’un rapport à la nature rationnalisé par des règles dont seule l’apparence fait varier la forme.
Monet est l’exemple le plus fondamental de l’expression du perçu sur le support des représentations.
« L’art est le propre de la vie. » Friedrich Nietzsche – Apollon en scaphandre intergalactique
Du Romantisme aux impressionnistes, le paysage exprime un rapport aux hommes allant de la maîtrise Cartésienne se rendant maître et pocesseur de la nature ou étant submergé par ces forces exprimées dans le mouvement d’une tempête à la Turner.
C’est par le regard de l’Homme, que la terre s’évalue.
Cette expérience j’ai voulu la vivre par l’acquisition d’un vergé dans le cadre d’un héritage.
Tous les ayant droit étaient d’accord, sauf le voisin, tirant profit sans informations et sans accord d’une terre laissée en jachère.
Enseignant, il aurait dû montrer l’exemple, au lieu de menacer et d’insulter.
Le monde agricole doit-il accepter la concurrence d’Hommes non déclarés rentabilisant des terres ne leur appartenant pas ?
Ainsi, le spectateur a découvert une ère dans laquelle le paysage est constitué par sa dématérialisation, uniquement basée sur l’aspiration aux profits rapides sans attaches. En résulte une exploitation sans terre.
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Mythe de Thésée et du Minotaure
Xavier-Aurélien Racine, 26/10/2024,
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Les Danaïdes
Appendice
Rencontre: Pierre Boulez Gilles Deleuze
De l’esthétique à la socio-politique, la rencontre induit la définition d’ Espaces lisses ou striés corollaire du mode de développement de son contenu.
Il me semble primordial de définir auparavant, le continuum. Ce n’est sûrement pas le trajet continu “effectué” d’un point à un autre de l’espace (trajet successif ou somme instantanée). Le continuum se manifeste par la possibilité de couper l’espace suivant certaines lois ; la dialectique entre continu et discontinu passe donc par la notion de coupure ; j’irai jusqu’à dire que le continuum est cette possibilité même car il contient, à la fois le continu et le discontinu : la coupure, si l’on veut, change le continuum de signe. Plus la coupure deviendra fine, tendra vers un epsilon de la perseption, plus on tendra vers le continuum proprement dit, celui-ci étant une limite, non seulement physique , mais, tout d’abord physiologique. L’espace des fréquences peut subir deux sortes de coupures : l’une, définie par un étalon, se renouvellera régulièrement ; l’autre, non précisé, non déterminée, plus exactement, interviendra librement et irrégulièrement. Pour estimer un intervalle, le tempérament — choix de l’étalon — sera une aide précieuse, il “striera” en somme, la surface, l’espace sonore, et donnera à la perception — même loin de la totale conscience — les moyens de se repérer utilement ; dans le cas contraire, lorsque la coupure sera libre de s’effectuer où l’on veut, l’oreille perdra tout repère et toute connaissance absolue des intervalles, comparable à l’oeil qui doit estimer des distances sur une surface idéalement lisse. La qualité de la coupure définit la qualité microstructurelle de l’espace lisse ou strié, par rapport à la perception ; à la limite, espace strié et espace lisse se fondent dans le parcours continu.
Pierre Boulez, Penser la musique aujourd’hui, p.96-97
Appareils d’Etat et machines de guerre autour de la problématique de l’ Espaces lisses et striés
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Le Laocoon
Appendice
Art opératoire
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Prométhée
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Sisyphe
Xavier-Aurélien Racine , 04/07/2024
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Autour de la Nouvelle Calédonie
Didier Julia : « Si vous arriviez contre la constitution, contre la démocratie, à donner le pouvoir à une petite minorité appuyée sur des bandes armées, vous aurez découvert le National-Socialisme et cela nous ne l’accepterons pas ».
Nouvelle Calédonie, les accords de Matignon
Louis Mermaz : « Ce n’est pas possible de laisser trainer des mots aussi sales On n’a pas le droit de déshonorer les gens, même avec des si. Je vous demande de retirer ces mots ».
Didier Julia : « M. le président, on n’a pas le droit de déshonorer la France, même avec des actes en Nouvelle -Calédonie ».
Louis Mermaz : « M. Julia, vous me faites vraiment pitié. Je m’excuse la séance est suspendue ».
[…]
Louis Mermaz : « Je stigmatise ces paroles-là, et d’exprimer ici, mes chers collègues une très profonde réprobation, M. le Premier Ministre » :
Laurent Fabius : « Mesdames et Messieurs, utiliser le mot d’Apartheid et le mot de Nazisme pour qualifier l’attitude de la majorité et du gouvernement est indigne. Je me permettrai de vous dire Mr Seguin, s’agissant du nazisme et de ses conséquences sur la vie des Hommes que dans ma famille, moi, je sais ce que cela veut dire ».
Le vernis craquelle
Il est des agencements qui s’encrent dans des perspectives.
Encore étudiant j’encrais ma recherche plastique dans la confrontation à l’Horreur de la haine antisémite.
Les yeux grands ouvert face à face à la souffrance et la mort, traduisant « Un si fragile verni d’humanité » à travers l’expression d’une œuvre.
Du voir à sa représentation, c’est l’engagement de l’esprit pour donner corps à la transcription qui apparait dans le produit esthétique.
Trois années de recherches dans le cadre de l’Ecole Nationale des Beaux-arts de la Réunion sous la direction d’enseignants et d’intervenants ainsi que la prise en compte de l’enseignement de Michel Terestchenko m’ont fait aboutir cette proposition de D.N.A.P en 2008 sous l’intitulé « Un si fragile vernis d’Humanité »
Je suivais un double cursus aux beaux-arts ainsi qu’en philosophie par correspondance.
Je ne reviens pas ici sur l’absence de prise en compte du dossier pédagogique, le non-respect des textes définissant les modalités d’examens ainsi que le caractère humiliant des remarques et des attitudes.
La démonstration à fait l’objet d’une fin de non-recevoir.
Trois années de recherches plongées dans les affres de l’Humanité confrontées à un refus d’écoute affirmé par le rejet du diplôme avec le qualificatif de Médiocre.
Salieri répond d’avance !
S’il n’avait s’agit de la souffrance d’Hommes, jeunes et vieux, ancrée dans l’histoire continuellement répétée de la destruction, j’aurais pu être humilié
Mon parcours au Beau Art s’est arrêté le 25 juin 2008.
Ny ne figure pas la question qui avait été posée par les membres du jury Christophe Robe, Marianne Le Pommeré et Adriano Micconi à savoir si j’étais personnellement concerné.
N’est-ce pas le propre de l’empathie ?
Seize années me séparent de ce papier et aujourd’hui sont inscrits sur les murs, au même lieu qu’un panneau publicitaire, à proximité d’une quatre voies, rappelant Rwanda de Alfredo Jaar, des appels à la haine ainsi qu’aux meurtres de la commutée Juive.
RWANDA – Apollon en scaphandre intergalactique (hypotheses.org)
Seize années d’un travail de mise en garde, perdues, véritables garde-fous d’une société dont les repères s’effacent, sont détruits, brisés faisant place au renouvellement d’une haine dont Visconti nous a rappelé qu’elle concerne tout le monde dans les conséquences d’une perte d’Humanité.
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Le témoignage menteur
La main touchait une surface plane; et l’oeil, toujours séduit, voyait un relief. En sorte qu’on aurait pu demander au philosophe lequel des deux sens dont les témoignages se contredisent était un menteur.
Denis Diderot